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C’est en 2009 qu’un jeune étudiant, Marcis Liors Skadmanis, a imaginé cette journée comme étant celle des ONG. En 2010, une douzaine de pays autour de la Mer Baltique la reconnaissent comme telle. Mais c’est le 27 février 2014 que celle-ci finit par prendre une dimension internationale en étant reconnue par l’ONU.
Célébrée aujourd’hui par de nombreuses communautés, mais aussi par des dirigeants internationaux, des maires ainsi que de nombreuses entreprises dans le monde, cette journée est l’occasion de partager ses connaissances et expériences dans le domaine, mais également d’honorer et de se souvenir des fondateurs, des employés et des membres sympathisants des ONG.
En cette Journée Mondiale des ONG, nous tenons à mettre en lumière une organisation extraordinaire qui a su incarner l’engagement envers la préservation de la biodiversité et le bien-être des communautés locales : l’Homme et l’Environnement. Fondée par Olivier Behra avec une vision claire d’une harmonie entre l’homme et la nature, cette ONG présente des idées puis les façonne, pour créer un véritable impact sur le long terme.
L’ONG l’Homme et l’Environnement est née de la nécessité de répondre au changement climatique et à la perte dramatique de la biodiversité. Sa raison d’être a été très vite de s’engager fermement à impliquer tout un chacun et les communautés locales dans un développement aligné avec la préservation environnementale.
En effet, depuis sa création à Madagascar en 1993, l’Homme et l’Environnement s’est affirmée comme étant une ONG internationale reconnue d’intérêt général en France, et depuis 2014, une association à l’île de La Réunion. Au cœur de notre action, une collaboration étroite s’est formée avec divers partenaires, tels que des associations, des ONGs locales, des individus engagés et des entreprises privées éthiques.
L’Homme et l’Environnement reconnaît l’importance cruciale du rôle des communautés locales et des entreprises dans la préservation environnementale. En effet, protéger l’environnement ne peut se faire qu’avec l’aide des populations locales.
Bien que ces dernières soient dans une situation d’extrême pauvreté, l’ONG a démontré qu’il était possible d’allier préservation de l’environnement, développement économique et lutte contre la pauvreté.
Pour ce faire, la valorisation des ressources naturelles fût une des clés pour aider les communautés locales à réaliser les opportunités de s’engager, protégeant ainsi durablement leurs environnements naturels.
Saviez-vous que 42% des vertébrés et 50% de la faune vasculaire se trouve sur seulement 2.3% de la surface de la terre? C’est bien sur ces zones cruciales en termes de biodiversité qu’il a été nécessaire de concentrer ses efforts, et c’est bien ce que l’Homme et l’Environnement a fait.
L’ONG rassemble une diversité d’experts, allant de chercheurs aux ingénieurs, des conservationnistes aux professionnels de la santé. Une énorme collaboration se forme et va comprendre des partenaires : des bailleurs de fond, des fondations, des institutions et des acteurs locaux (ministères, districts, etc.) créant ainsi une dynamique vers de nouveaux projets de recherche-action.
Madagascar est une île qui dispose des plus grandes richesses naturelles au monde, et est reconnue pour sa biodiversité et sa vanille. Malheureusement, Madagascar demeure un pays très pauvre en termes.
C’est pourquoi l’Homme et l’Environnement décide de créer plusieurs zones protégées, des zones qui abritent une richesse exceptionnelle en espèces endémiques. Parmi ces zones, on retrouve :
Une forêt unique de 750 Ha qui abrite 11 espèces de lémuriens, dont l’ Indri et Sifaka. Le site est connu comme étant l’endroit le plus riche au monde en espèces de grenouilles endémiques, avec plus de 70 espèces, et plus de 160 plantes médicinales dénombrées.
En 2001, un scientifique du nom de Danis Vallan avait prédit la disparition de cette forêt à cause de la culture sur brûlis. Mais 15 ans plus tard, les analyses sur le couvert forestier montre que, grâce à l’intervention de l’ONG, la forêt a pu résister pour devenir aujourd’hui un patrimoine naturel d’une valeur inestimable
Il s’agit de la dernière forêt littorale de l’est de Madagascar avec des espèces uniques au monde. En effet, Vohibola abrite une espèce d’arbre (Humbertiodendron Saboureaui) dont il ne reste plus que 30 spécimens au monde. Quelques années après, une nouvelle espèce de caméléon a été découverte.
Par ces approches holistiques, l’Homme et l’Environnement a voulu démontrer qu’il était possible d’inverser les tendances de destruction de l’environnement en incluant le développement humain et environnement.
Ici, l’implication des acteurs villageois a été un challenge pour amener l’idée de protéger cette forêt.
La forêt d’Ambohidravy est représentative des forêts de la zone Nord Ouest, qui ont d’ailleurs été dramatiquement détruites. Elle abrite un arbre, Asteropeia Amblyocarpa, qui est menacé de disparition immédiate. Cet arbre offre aussi un refuge à la Pygargue de Madagascar. Ce magnifique oiseau à tête blanche fait partie des espèces de rapaces diurnes. Une des plus rares au monde, et qui est aujourd’hui, gravement menacée de disparition.
Bien que la forêt d’origine ait survécu sur la colline grâce aux populations locales, ces dernières, très pauvres, manquaient cruellement de moyen pour défendre leurs droits traditionnels. Et ce, face à des exploitants et planteurs sans scrupules venant de l’extérieur.
En aidant à formaliser un statut juridique de conservation sur le site, l’ONG l’Homme et l’Environnement a réussi à initier un projet de soutien aux populations locales pour qu’elles puissent défendre leur droit.
Le Mont-Passot dispose d’un écosystème très particulier. La forêt est entourée de lacs de cratères si isolés qu’il ont vu une évolution unique d’espèces de poissons : la Paretropus Kineri. On y trouve également des forêts relictuelles, qui sont aujourd’hui menacées de disparition.
Pour cause, déforestation, cultures très érosives sur les bords des lacs. Pour aider les populations locales à s’impliquer dans la protection du site, l’ONG l’Homme et l’Environnement aide à la plantation d’arbres productifs dans la filière des huiles essentielles. Ainsi, les associations locales pourraient prendre la suite. Le tout, en se rendant compte de l’importance de ce réservoir d’eau naturelle pour l’île.
La taille du site de Fohisokina est de 70 Ha pour seulement 0.1 Ha de forêt naturelle. Ce qui fait la particularité de cette surface est qu’elle abrite la plus petite grenouille et unique au monde : la grenouille arlequin.
Cette espèce est très attractive pour les trafiquants. C’est pourquoi, en 1988, Olivier Behra signale les autorités malgaches. Il prévient aussi la communauté internationale pour interdire le commerce international de cette grenouille. L’ONG a aussi pu trouver des fonds pour convaincre les autorités régionales. Ainsi que les populations locales, afin de délimiter une zone d’habitat pour la conservation de cet amphibien unique sur la planète.
Cet engagement a donné naissance à un terme clé : le Net Positive Impact. Ce terme inclut non seulement chaque entreprise a adopté un modèle économique dans le sens de la protection de la biodiversité, mais aussi chaque individu, chaque personne a disposé d’une responsabilité sociale et environnementale.
Le programme Net Positive Impact sensibilise et soutient directement tous les projets de reboisement de l’Homme et l’Environnement, tout en priorisant la biodiversité.
Cet engagement va au-delà de la préservation de la nature. L’ONG investit pleinement dans le développement durable des communautés locales. Et ce, à travers des programmes éducatifs, des écoles construites, des initiatives d’autonomisation et des moyens de subvenir aux besoins de manière durable.
En cette journée, nous tenons donc à célébrer un engagement inébranlable en faveur d’un avenir durable. L’ONG l’Homme et l’Environnement, aux côtés de tous les partenaires dévoués, d’entreprises engagées et de communautés locales, s’efforcent de créer un impact positif, tant sur la nature que sur les vies humaines.
C’est ensemble que nous construirons un avenir où la préservation de la biodiversité et le bien-être des communautés coexistent.
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