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À la rencontre de l’Homme aux Crocodiles : Olivier Behra !

“L’homme au Chapeau”, “l’homme aux crocodiles”

Visionnaire, ethnobotaniste, chercheur, environnementaliste, humaniste, difficile de croire que tous ses attributs représentent une seule personne. Aujourd’hui, il est à la tête de l’ONG L’Homme et l’Environnement, qu’il a fondée. C’est aussi la première entreprise sociale et solidaire créée pour soutenir l’implication des communautés locales dans la conservation de la biodiversité.

L’histoire d’Olivier Behra nous entraîne dans un récit captivant qui mêle l’aventure, la Nature, l’entrepreneuriat et l’aromathérapie. Une histoire qui détermine une passion : celle d’aimer la nature, simplement, mais aussi, un combat : celui de faire aimer la nature aux autres et que tous réalisent l’importance pour les humains de la biodiversité

Accrochez-vous bien, car le voyage débute sous un arbre, où arômes et récits s’entremêlent afin de créer une expérience aussi bien olfactive qu’inoubliable.

Rétrospective 

Comment expliquer qu’une même personne puisse se retrouver à Neuilly à déjeuner avec le PDG de la grande maison de luxe Chanel, et partir plonger ensuite dans les profondeurs des marécages d’Afrique de l’Ouest ?

Parcours

Olivier a grandi au Cameroun, après être né au Maroc. Il a très vite été confronté à la forêt vierge, étant donné que son père travaillait dans une usine juste à côté. Après 13 ans de vie en Afrique, Olivier déménage en France et connaît une vie totalement différente (climat, environnement, entourage, etc.)

Ici, le changement et l’adaptation se font plus difficilement, et il rate son baccalauréat. Chose qu’il arrive néanmoins à cacher au début de sa vie professionnelle. Olivier commence en tant que commercial. Mais il se retrouve atteint d’ulcères particulièrement graves, ce qui le fait se remettre en question.

Il réalise assez vite que le métier de vendeur n’est pas fait pour lui. Et il décide donc de retourner aux racines de son enfance, au Cameroun. Il entame alors “un voyage de découverte”. Là où le jeune insouciant avait grandi, afin de retrouver l’atmosphère qui a bercé sa jeunesse.

Passion

C’est durant ce voyage qu’Olivier se met à rencontrer différentes personnes. En pleine forêt, il retrouve alors cette curiosité qu’il avait toujours eue vis-à-vis de la nature.

Un soir, Olivier et ses compagnons attrapent un petit crocodile, et comme une révélation, il sait ce jour-là qu’il sera un jour, un spécialiste dans l’étude de cet animal. Fasciné à la vue du reptile, Olivier Behra sait, sans prétention pour un jeune non-diplômé, ce qu’il veut faire de sa vie et dans sa vie.

Quelques années plus tard, Olivier Behra est reconnu comme étant l’un des plus grands spécialistes de crocodiles au monde. Il enchaîne alors sur des conférences internationales, et devient représentant de la France au niveau de la conférence internationale sur le commerce des espèces menacées.

Carrière

Olivier est nommé chercheur associé au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris suite à son travail sur les crocodiles dans différents pays d’Afrique Centrale.

Reconnu internationalement, Olivier Behra est approché par les Nations Unies, et devient alors le plus jeune chef de projet spécialisé sur les stratégies de valorisation des ressources naturelles. Il va donc dédier ses journées au service de la conservation des forêts et de la biodiversité.

L’Homme et l’Environnement

C’est en 1993 qu’Olivier va créer l’ONG l’Homme et l’Environnement. Grâce à des financements du gouvernement américain, il réalise plusieurs études approfondies sur les moyens de lier “lutte contre la pauvreté et préservation de la nature ». Il verra la solution dans la valorisation des ressources naturelles.

Il veut aller plus vite que les Nations Unies le permettent et, à partir de 2001, l’Homme et l’Environnement créent plusieurs zones de conservation de la biodiversité à Madagascar : 

  • Forêt classée de Vohibola 
  • Réserve expérimentale de Vohimana 
  • Zone de conservation de la grenouille à Fohisokina 
  • Forêt sacrée d’Ambohidravy 
  • Zone de préservation des lacs du Mont Passot 
  • Sanctuaire d’Ambalakalanoro

Aroma Forest

En parallèle, Olivier Behra décide de fonder une entreprise : Aroma Forest, pour assurer l’exportation des productions des communautés locales. Vous vous en doutez bien, il s’agit de la première entreprise sociale et solidaire. C’est-à-dire qu’il n’y a aucun versement de dividende à ses actionnaires. Elle va permettre la commercialisation de productions paysannes d’huiles essentielles.

Aujourd’hui, il est encore président d’honneur d’Aroma Forest SARL. Mais la société est gérée de façon autonome par l’équipe mise en place en 2010. Elle a permis de générer des revenus pour plus de 6.000 paysans à Madagascar et d’assurer sa reconnaissance internationale.

Alors, la question qu’on se pose tous est : comment un fervent défenseur de la nature réussit-il dans l’aromathérapie ? N’y aurait-il pas une contradiction entre le fait de produire des produits réputés “non-verts” et son combat pour la préservation des forêts ? Il s’agit toujours de l’image qu’on s’était donnée dans notre société. Olivier Behra a fait de ce mythe une réalité : le progrès économique par le progrès humain.

Qui est réellement Olivier Behra?

Il n’est pas possible de décrire la personne d’Olivier Behra en quelques mots. Mais son désir d’accomplir et d’entreprendre pour réconcilier l’homme et la nature lui vient simplement de sa passion. Suffit-elle à elle seule d’accomplir de grandes choses? Si nous devons ajouter un trait clair à sa personnalité, ce serait sa conscience des autres associée à son fort sens de la responsabilité.

Fait : la dure réalité

Il est évident que nous étions 2 milliards d’habitants sur la planète dans les années 30, et 7 milliards aujourd’hui. Rien que ce nombre sous-entend des changements, et des changements qui sont déjà en route.

En effet, des espèces animales disparaissent sous l’effet des activités humaines (pollution au réchauffement climatique, à l’érosion de la biodiversité), excusées par “le progrès économique”. Bien qu’on soit, en général, plus sensible à la disparition animale, sachez qu’elles concernent aussi les plantes.

Mais savez-vous que 60% des produits médicinaux qui ont été approuvés par les services sanitaires proviennent de plantes ? Et ce, depuis maintenant plus d’un demi-siècle. En réalité, la santé humaine globale est directement liée à la protection de la flore sauvage.

Prise de conscience

Le but de cet article est bien de présenter la personne d’Olivier Behra. Mais que serait cette présentation sans cette prise de conscience ?

Il devient tellement facile d’être accaparé par son quotidien qu’il devient difficile de s’en rendre compte.

Ex : Il est facile d’oublier en allant à la pharmacie pour acheter son petit médicament que ces médicaments-là sont tous issus de plantes sauvages et médicinales.

Évidemment, dans le cas d’Olivier, ses origines ont fait qu’il soit sensible à la nature dès son plus jeune âge. Et son parcours et ses études approfondies lui ont permis de se rendre compte du problème de destruction.

Mais comme si ça ne suffisait pas (ce qui était le cas), il a démontré par le biais de son entreprise, Aroma Forest, qu’elle incarnait une nouvelle ère. Le secteur de la cosmétique puise en effet sa force dans la biodiversité exceptionnelle, notamment à Madagascar.

Mais que fait-elle de différent qui prouve qu’il s’agit bien d’un progrès envers la nature ?

Tout d’abord, Olivier Behra a réussi à faire comprendre que la nature et l’homme ne font qu’un et que chacun a bel et bien besoin de l’autre. À quoi servirait un arbre fruitier si ce n’est que pour en goûter les délices ?

Et pour ce faire, voici comment il procède au sein d’Aroma Forest : 

La sélection des arbres : tout commence par privilégier des espèces spécifiques d’arbres dont les extraits peuvent avoir des propriétés exceptionnelles. 

Valider l’exploitation durable : avant de mettre sur le marché un produit, il faut mettre en place un mode de production qui, non seulement ne détruit pas l’environnement, mais puisse servir la préservation de la biodiversité. 

Une récolte artisanale : et oui, Aroma Forest met en œuvre avec les populations locales, des pratiques de plantation et de récolte qui soutiennent la santé et l’écosystème de la forêt.

Une distillation artisanale : la distillation à vapeur permet d’extraire l’huile essentielle tout en préservant sa pureté, bien que ce processus soit délicat et nécessite une expertise artisanale. 

un contrôle qualité en laboratoire : l’extraction des huiles passe ensuite par un contrôle qualité en labo, afin de répondre aux normes les plus élevées en termes de pureté, de qualité et de composition.

Régénération de la biodiversité : dans le cadre de son engagement, Aroma Forest s’implique dans des projets de reboisement et de développement agroforestier, où pour chaque huile essentielle achetée, un arbre est replanté. Cela garantit une gestion des ressources naturelles responsable et contribue fortement à la préservation des écosystèmes locaux.

Alors, ces modèles économiques ont certes été déjà vus et revus à plusieurs reprises. Alors en quoi ce serait différent pour Aroma Forest ? Il y a un mot qui est revenu et qui est le mot suivant : partage.

Qu’est-ce que ça signifie concrètement ?

Il faut savoir que, dans des pays en voie de développement à Madagascar, la richesse de la terre n’a d’égale dans ce monde, et pourtant, les habitants et les locaux font face à une pauvreté extrême.

Aroma Forest se base uniquement sur l’implication de travailleurs locaux. Elle leur fournit un salaire à la hauteur de leurs efforts et un cadre pour leur permettre de préserver ou de régénérer leur environnement. Autrement dit, il s’agit ici d’employer les techniques traditionnelles améliorées mais adaptées aux populations locales elles-mêmes. Ainsi, des emplois sont créés, des techniques sont apprises et transmises. Et cet ensemble leur permet de vivre à la hauteur de ce qu’ils produisent.

Avant de finir cet article, nous tenons à préciser que 80% des travailleurs sur le terrain impliqués dans la collecte des plantes sont des femmes. Et la différence, elle se crée ainsi : rémunérer des femmes dans un secteur tel que le cosmétique qui concerne en majorité des femmes. Le combat que mène Olivier Behra est loin d’être fini. Mais il sert déjà de modèle pour les autres, les entreprises à forte valeur de production et de vente, les entreprises dans le privé.

Finalement, il n’y a aucune mention du secteur public, du gouvernement ou autres entités à grande échelle. Il y a plutôt une conscientisation au niveau de chaque être humain, où il est possible d’entreprendre en pensant au lendemain.

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