Le romarin, un arbrisseau méditerranéen, mesure environ un mètre de haut, est peu exigeant et prospère dans des endroits ensoleillés et secs. Cette plante vivace vigoureuse, possède des feuilles gris-vert en forme d’aiguilles et des fleurs blanchâtres à bleu. Son adaptation biochimique dépend fortement de son origine géographique. Cette plante a une longue histoire en tant qu’herbe sacrée et a été utilisée par les Grecs pour améliorer la mémoire, une efficacité qui a été confirmée par des études scientifiques récentes.

L’huile essentielle de romarin se décline en différents chémotypes, chacun ayant des caractéristiques spécifiques. On en distingue trois types :

• Le chémotype camphre, riche en camphre, est utilisé comme décontractant musculaire pour les sportifs.
• Le chémotype 1,8 cinéole, recommandé pour améliorer la mémoire et possédant des propriétés respiratoires, est également utilisé comme tonique capillaire. Il est riche en molécules d’eucalyptol.
• Le chémotype verbénone / acétate de bornyle, bénéfique pour le foie et le taux de lipides sanguins, notamment le cholestérol.

Le romarin est largement connu et utilisé, notamment en raison de ses bienfaits majeurs pour la sphère respiratoire dans la plupart des pathologies. L’huile essentielle au chémotype 1,8-cinéole agit comme un anti-infectieux respiratoire efficace et se révèle être un excellent mucolytique. Ses effets ne se limitent pas à la sphère respiratoire, car il s’avère également être un stimulant cérébral puissant, contribuant au soutien de la mémoire. De plus, il peut agir en tant que tonique et assainissant capillaire.